dimanche 15 février 2009

LES AMOUREUX DE LA BONNE CUISINE... ET LES AUTRES...


VICTOR HUGO A ÉCRIT:

J’ai payé quinze francs quatre œufs frais, non pour moi,
Mais pour mon petit George et ma petite Jeanne.
Nous mangeons du cheval, du rat, de l’ours, de l’âne.
Paris est si bien pris, cerné, muré, noué,
Gardé, que notre ventre est l’arche de Noé ;
Dans nos flancs toute bête, honnête ou mal famée,
Pénètre, et chien et chat, le mammon, le pygmée,
Tout entre, et la souris rencontre l’éléphant.

L'année terrible :II-Lettre à une femme, 1872.

Dans ce recueil Victor Hugo exprime les difficultés des habitants de Paris qui souffrirent de la faim pendant le siège de la capitale par les armées prussiennes, de septembre 1870 au 26 janvier 1871.

5 commentaires:

Sissy a dit…

Bonjour Henriette, c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je lis ces extraits d'auteur. Aujourd'hui Victor HUGO qui est né dans ma ville de Besançon.

Toutes mes amitiés.

Sissy

Lulu archive Availles a dit…

Victor Hugo est une de mes envies de re-lire, retrouver Cosette grimpant la côte de Montfermeil, au coin des quartiers de ma jeunesse. Merci pour ces extraits toujours si bien choisis. Avec toute mon amitié gourmande.

tartasacher a dit…

Hola Henriette:

Muchas gracias por tu felicitación. Un beso muy grande y me alegra te gusten las recetas que poco a poco voy poniendo. Tengo mucho trabajo y algunos problemas por lo que no puedo dedicarle al blog y a visitar todos los que quisiera, el tiempo necesario. A ver si pasa esta mala temporada. Mil gracias

Mesilda a dit…

Como tiene que estar una persona de mal para llegar a comer ciertos animalitos,espero no tener que pasar nunca por ese trago.
Un beso Henriette.

Lulu archive Availles a dit…

Je crois qu'il s'agira de la dernière famine en France, la pire de toutes avait sévi après le terrible hiver de 1709 qui avait privé l'Europe de presque toutes ses ressources agricoles, les oiseaux mouraient en vol, les canaux de Venise étaient gelés, il faisait -20 à Bordeaux, et on pouvait aller à pied des côtes du Danemark à la Suède. Nous avons de la chance, nous n'avons jamais eu faim et nous avons toujours pu nourrir nos enfants. Nos compagnons à quatre pattes vivent comme des rois et j'espère comme toi Mesilda qu'il en sera toujours ainsi...

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